vendredi 20 mai 2016

Le château de Ségure

      Par une matinée torride de mai , je décidai d'aller me promener dans le bassin houiller de Ségure , hélas  dépourvu des corons et terrils qui font le charme exotique de nos glorieuses friches industrielles . L'air exquisement parfumé par la brève et éclatante floraison printanière de la garrigue troublait mes douces rêveries où de courageux , honnêtes et pauvres travailleurs s'échinaient à trier de maigres minerais de charbon mélangés à tant de schiste que l'exploitation fut couronnée d'échec malgré une persistance de trois siècles de travaux aussi inutiles que harassants .
     

   

      Comme il est difficile par ici d'éviter les ruines castrales , pour me consoler de l'absence d ' édifices à la gloire du commerce et de l'industrie , je me détournais légèrement de mon chemin pour visiter le château de Ségure sur lequel le seul renseignement que j'ai obtenu est qu'il sert d'appellation à un pinard local .










                                                                                   

 J'avais été intriguée  par des dalles de béton coulées à l'extérieur du château mais l'audacieuse restauration que je découvris en entrant dans une salle me surprit quelque peu .





Probablement l'ancienne chapelle dont j'ai brièvement perturbé le recueillement de ses nouveaux fidèles . Les amateurs d'architecture noteront la finesse des détails de la voute .




fin de la visite




La petite zone rectangulaire claire à l'arrière-plan , très haut sur la colline ,  est Notre-Dame de Faste , chapelle dédiée aux marins égarés ( en admettant que parfois des marins se soient égarés dans le coin , ce qui m'apparaît des plus incertains )


 Un long chemin sous le soleil , sans trop de marins égarés




Notre - Dame de Faste