lundi 18 avril 2022

ARQUES, L'ARBORETUM ET LA BERCO GRANDE

             Balade datée du 27/5/20, autrement dit, un peu effacée de ma mémoire, d'autant plus qu'elle n'avait rien de plus remarquable que de longues et ennuyeuses portions de pistes.

           A cette époque, les cafés ne pouvaient ouvrir, ce qui rendaient les villages un peu plus désolés qu'à l'ordinaire.

          Mais j'étais partie pour un parcours qui me tentait depuis longtemps...sur la carte.

 


Peu après le village, ce panneau annonçait de belles aventures


mais, fausse promesse, je n'ai même pas croisé de sanglier! (Il est vrai qu'un ours s'était égaré dans le coin il y a quelques années mais il avait du remonter assez vite vers les montagnes parce qu'on n'en a plus entendu parler)   

Je devais monter sur la colline du fond et suivre la crête


En passant par l'arboretum où l'on n'a pas négligé le confort des visiteurs




 Je n'ai pas gardé un souvenir marquant de la crête, sauf un sentier très raide et le grand plaisir de voir des lys des Pyrénées que je n'avais encore jamais trouvé (depuis, j'ai mes coins!)

 

Beau point de vue sur le Donjon d'Arques


Une erreur sur un embranchement m'a condamné à une longue descente par la piste,et retour à Arques.

J'aime le linge étendu, c'est une vision apaisante
 

LES MINES DE BARYTINE DE MASSAC


Je reprends après une interruption de deux ans...

Cette promenade aux mines de baryte date du temps où les gouvernements n'avaient pas encore eu l'idée géniale d'enfermer les populations et de les maîtriser par la peur, quoique ce soient de vieilles recettes qui ont fait leurs preuves...la seule innovation étant la mondialisation du phénomène qui empêche d'aller voir ailleurs si c'est mieux (ou moins pire!)

Bref, je me rappelle d'une belle journée, ce qui n'a en soit rien d'exceptionnel;si le temps avait été pourri, on serait resté à la maison faire un bon repas! Nous partîmes à quatre escalader la colline de ce qui du être un enfer il n'y a pas si longtemps que ça.

Un sentier qui grimpe bien mène à La Machine Infernale, assez incongrue dans la garrigue qui a repris sa place; mais pas sans charme dans sa bizarrerie.




Fin février, la campagne est encore très calme, sans ces cochons d'oiseaux et d'insectes pour troubler votre sieste; j'imagine la chanson de la machine dans cette petite vallée.

On grimpe, on grimpe, on grimpe pour arriver à la mine. Non seulement les ouvriers creusaient, mais en plus,ils devaient escalader; je présume qu'ils empruntaient plutôt  une benne...


Mine avec vue imprenable

Le câble semble encore solide, mais comme nous sommes un peu crétins, nous avons préféré monter à pieds
 





Nous ne nous aventurâmes guère à l'intérieur de la mine pour ne pas réveiller les chauves-souris qui hibernent dans cette saison.
 

 

Cedeillan, au calme 

       



Le château de Peyrepertuse à l'horizon

Nous redescendîmes manger au lac de Massac, désert en cette saison. Je portais dans mon sac quelques échantillons de baryte pour la collection de cailloux qui décore mon jardin. Plus tard, un ami géologue les identifia immédiatement comme de la calcite! à chacun son métier...

En suivant la rivière qui mène au lac, nous découvrîmes cette portion de rails habilement recyclée en un confortable petit pont.

 

 Désolée pour la présentation, Blogger était capricieux, mais depuis les dernières "améliorations", c'est encore pire!