J'ai toujours aimé Dernacueillette , blotti au creux d' un vallon , comme il se doit chez tout joli village conscient de sa dignité . Un des rares villages dont les façades des maisons ont échappé au ciment ; peuplé d'une forte colonie britannique , ce n'est pas sans rapport , je présume .
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Le village , au moment où on le perd de vue |
Toute promenade comporte une grimpette plus ou moins fatigante ; là , il s'agit de monter à gauche de la cascade qu'on peut deviner au fond de l'image ( en réalité , la montée est très facile )
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Cascade qu'on ne voit pas ,de toute façon elle est à sec |
Ensuite , on remonte le cours d'un des ruisseaux alimentant la cascade en se félicitant qu'elle soit à sec .
Puis on arrive sur un plateau ensauvagé ,
vraiment très plat ( au loin les Pyrénées avec des traces de neige )
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même en se tournant par là ,c'est encore plat |
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et par ici aussi |
Dans cette platitude sauvage (ou sauvagerie plate ?) , l ' inévitable bergerie en ruine que 'on reconstruit mentalement en se demandant dans quel livre de Giono on l'a déjà rencontrée.
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Du pilier en milieu rural |
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très ,très isolée |
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lichen et chaussure |
Les promenades , c'est monter puis redescendre , ou parfois le contraire , ça varie .
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on quitte le plateau |
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au loin , joli village |
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construction sommaire mais solide , le mur du fond est constitué d'un seul bloc de roche |
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la Toscane du pauvre |
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peu visible sur la photo , mais roche si fissurée qu'il semblait qu'elle allait s'écrouler |
Retour au point de départ , après une boucle à partir des rochers du fond
Visite du village
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bande de jeune armée à laquelle nous résistâmes vaillamment avant de prendre fuite |
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jardin en friche pour rêves d'enfant |