LA VIA FRANCIGENA (1)



                                                           LE VAL D'AOSTE

                        La Via Francigena est une route de pèlerinage, partant de Canterbury et menant à Rome. La partie italienne m'intéressant particulièrement, je suis donc partie d'Aoste le 4 mai, le col du Grand Saint-Bernard étant encore sous la neige . J'ai choisi les variantes les plus longues, j'ai passé quelques jours dans les villes les plus intéressantes du parcours, j'ai coupé en deux les étapes un peu trop longues pour prolonger au maximum le voyage mais je suis finalement arrivée, malgré mon peu d'empressement, à Rome le 30 juin.
                                                  mon mot d'ordre: FARE CON CALMA



                       Ce printemps fut particulièrement pluvieux et Aoste (Augusta Praetoria, comme on disait au bon vieux temps)  ne se montra pas sous son jour le plus accueillant quand j'arrivai, le 3 mai dans l'après-midi ; je visitais succinctement la ville sous la pluie et ne vis pas tous les vestiges romains, les visites étant payantes, donc limitées par des horaires qui ne me convenaient pas, une petite balade à Turin m'ayant fait prendre un train trop tardif.

Je compris en arrivant que mes projets de camper étaient un peu déplacés


 La Porta Praetoria

4 MAI: d' Aoste à Chambave


Le lendemain, il ne pleuvait plus et je franchis allègrement l'Arco d'Augusto et après un petit cafouillage le long d'une voie rapide, j'abordais avec plaisir les flancs de la vallée .




Ce n'est pas ma meilleure photo de ru mais j'ai un très fort goût pour les ponts!
Castello di Quart


de l'autre côté de la vallée, le château de Fénis, sauf erreur

 

5 MAI: de Chambave à Verrès


                La vallée était défendue par quantité de châteaux qui servent maintenant à mettre quelque chose sur les photos; allez, je suis bonne fille, je ne les mettrai pas tous.



               Chemin bucolique, n'est-ce pas? Heureux lecteur, tu échappes à l'incessante rumeur de l'autoroute qui monte du fond de la vallée et qui ne cessera que dans la plaine padane (ben oui, faute de montagne, pas par manque d'autoroutes!)



                Autre élément auquel je ne sais guère résister: les cascades et les rus, souvent canalisés qui coupent en permanence les chemins .






        Passage sur la voie consulaire des Gaules qui me confirme que je me dirige bien vers Rome. La route est simple ici: il suffit de suivre la vallée, peu de risque de s'égarer!


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peut-être le château de Verres

Collegiata Saint-Gilles de Verrès, où j'ai dormi
                La vue de la fenêtre du dortoir de la collégiale où j'étais seule. Je serai souvent seule, d'ailleurs, les mauvaises conditions météos ont peut-être découragé certains; pour ma part, tout va bien: il pleut, mais après mon arrivée à l'étape.



6 MAI: de  VERRES à PONT-SAINT-MARTIN

               Cette fois, je suis provisoirement en fond de vallée, à suivre la Doire Baltée ( Dora Baltea)




Arrivée à Bard , avec son fort du XIXéme siècle ...

et son pont médieval


passage sur le lit d'anciens glaciers, ornés de gravures préhistoriques 


                           avant de rejoindre la route romaine à Donnas, voie taillée dans le roc



              La vallée s'élargit, pour ne pas suivre la route en fond de vallée , je suis des petites routes qui grimpent entre les vignes, je redescends , je remonte (beaucoup) . La vallée s'ouvre au loin .


Puis je redescends finalement par un chemin tortueux ; je n' ai pas suivi la grand route mais bon, j'ai parfois l'art de bien me compliquer la vie!



Le pont romain de Pont-Saint-Martin, du premier siècle av. JC





                                                               LE PIEMONT

7 MAI: de PONT-SAINT-MARTIN à IVREA


               Je ne recherche pas à traverser des vignes, en général je trouve cela plutôt ennuyeux, mais pas celles du val  d'Aoste, au charme si particulier.





Arrivée sur la plaine



allez, un dernier!
               Sous le ciel qui s'assombrit, une succession de lacs me font oublier la montagne. A peine le temps de m'extasier sur la beauté des lieux et je dus fuir, poursuivie par les moustiques les plus féroces du monde.




                 Je poursuivis mon passage lacustre dans la noirceur et la pluie d'un orage puis je descendis une fastidieuse route en zone résidentielle vers Ivrea où l'apparition inopinée du château me fit crier in petto: " Ca y est, je suis en Italie!"

 
                                                           
la cathédrale

            Je passais une nuit paisible au " Canoa club", au bord de la Doire , sans être obligée auparavant de faire une petite descente en kayak, ce qui m'eût fort embarrassée.  




8 MAI: d' IVREA à ROPOLLO


                 La journée commença bien, sur de petites routes, puis un agréable passage près d'un lac, avant de reprendre de petites routes dures au pied .
                  L'essentiel des comptes-rendus de marche tourne autour des problèmes d'ampoules, de douleurs musculaires et de la nourriture ; il faut reconnaître que dans une vie limitée au plus simple, ces éléments jouent un rôle déterminant dans le plaisir -ou le désagrément de cette activité élémentaire consistant, comme le dit la rengaine, à mettre un pied devant l'autre et à recommencer. J'hésite donc à faire la liste exhaustive de mes petits bobos mais je crains que cette lecture que je pourrais accompagner de la description de chaque sandwich avalé ne soit un peu lassante. Je garderai donc le secret sur ces informations essentielles que je suis néanmoins prête à révéler en échange d'un chèque confortable si quelque lecteur masochiste (et riche) m'en fait la demande.


Pourquoi ai-je sélectionné cette photo, j'ai encore du me tromper!

joli lac
lac joli
joli sentier surplombant un joli lac
Ect...
    
  Un campanile ou une église, ça vous améliore toujours un coin de campagne!




un discret élément pour rappeler qu'on est en Italie

Gesiun

lago di Viverone
          Qu'on ne s'y trompe pas, les photos sont de belles menteuses, cette étape comportait plusieurs km de traversées de zones pavillonnaires, à longer des grilles munies de caméras de surveillance, sous les aboiements furieux de chiens emprisonnés rendus fous par l'ennui. Mais bien sûr, je vais plutôt présenter l'aspect idyllique du voyage.
Ici, création d'un comité international pour l'abolition des zones pavillonnaires.


9 MAI: ROPPOLO-SANTHIA

                     La journée commença par la traversée d'un bois aux sublimes senteurs d'acacia, odeur à laquelle succèderont plus au sud un mélange enivrant de jasmin et de tilleul; descendre  l'Italie au printemps est un bonheur olfactif, aussi.



                          Même de taille médiocre, les villages ont toujours des édifices intéressants.
                                                              Cavaglià : 3600 âmes




castello Rondolino: retaillé en néo-médieval au XIXème siècle
                  belle surprise en quittant Cavaglià: dans l'enceinte du cimetière, la chiesa Santa Maria di Babilone






Santhià: une des églises


10 MAI: SANTHIA-VERCELLI ( Verceil en VF)

           La grande traversée des rizières, une première journée chaude. Sensation d'un autre monde, étrange, dur, sans abri, intéressant. 




un village dont j'ai oublié le nom





            Apparaissent les immenses " cascine", ces fermes regroupant plusieurs familles, véritables villages sous l'autorité d'un maître, métayer ou plus rarement le propriétaire. Tous les corps de métier relatifs à l'agriculture étaient représentés. Sont restées dans les mémoires les "mondine", saisonnières aux conditions de vie extrêmement dures, au travail exténuant, les jambes immergées dans la vase, le dos courbé, les yeux brûlés, sous un soleil de plomb ou dans le brouillard, dans l'odeur putride des eaux fangeuses, les sangsues, les moustiques porteurs de malaria, pour un salaire misérable bien inférieur à celui des hommes, sous l'oeil du "capoccia" , chien de garde du patron surveillant le travail.
           Restent  aussi le souvenir de leurs luttes sociales dans le Vercellese dès la fin XIXème et quelques chansons dans le désert et l'abandon actuel des cascine.


les mondine au travail 



et la version plus sexy avec Silvana Mangano dans "Riso amaro", tourné aux environs de Vercelli.

"mieux vaut une belle femme au cinéma qu'une vie de travail dans la rizière" proverbe du Vercellese





              Ouf, j'échappe au travail et aux moustiques et j'arrive à Vercelli avec un regroupement de Français que j'ai rejoint dans les rizières. C'étaient les premières personnes que je rencontrai sur la Francigena et un vague besoin de compagnie m'incita à me joindre à eux,. Les bénévoles du centre d'accueil nous font un repas somptueux suivi d'un digestif fait d'une macération d'épices dans de l'alcool à 95°. Oups! Tout va bien pour ma première nuit en collectivité; je partage un dortoir avec une autre femme seule tandis qu'hommes et couples s'entassent dans une autre chambre ; ça me fait rigoler doucement et pour une fois je trouve un certain intérêt à la pruderie catho, mais je faillis m'étrangler (de rire) quand, me lavant tranquillement les dents , j'entendis la conversation de la chambre voisine: je me trouvais en compagnie d'un des meneurs de la "manif pour tous" ! J'avais oublié que sur une voie de pèlerinage, on est exposé à faire des rencontres pires que celles des brigands de Calabre! Toujours rester sur ses gardes, le vieil ordre moral rode encore!

quelques vues de Vercelli




le dôme de la cathédrale

basilica sant'andrea




Castello Visconteo



:







                                                                  LOMBARDIE


11 MAI: VERCELLI  - ROBBIO


                         Echaudée par les rencontres malsaines de la veille, je pars dès mâtines pour être tranquille.





Une étape sans relief, à tous les sens du mot, où seuls quelques clochers ponctuent le paysage.



12 MAI : ROBBIO-MORTARA


   Ici, le tout est de bien différencier le chemin de la rizière!




ces fermes sont aussi gaies qu'une prison

ibis


ça fait tout à fait penser à la mosaïque du temple de Préneste dont Poussin s'inspira pour peindre un détail du fond de la Sainte-Famille en Egypte"




          Sport national : la reconstitution historique, qui me permet d'attendre l' ouverture du centre d'hébergement sans m'ennuyer en compagnie d' un sympathique Anglais qui parlait italien, ce qui facilitait la communication, mes rapports avec les natifs de la Perfide Albion étant limité en général à quelques paroles accompagnées de gesticulation qu'ils ne comprennent guère.




L'abbazia Sant'Albino, où j'ai dormi ce soir là, on fait pire!



une vue de Mortara


13 MAI: MORTARA- GARLASCO

De petits lièvres, peu farouches, croisent souvent mon chemin, la plaine commence à devenir fastidieuse, chaque petit incident est le bienvenu


encore un de ces endroits qui ne donne pas envie d'y vivre


un champ de coquelicots me met toujours de bonne humeur !

   
         Garlasco, où j'arrive juste avant la pluie, avec une chance météorologique dont je n'ai pas l'habitude qui me poursuivra pendant toute cette pérégrination. Le temps de laisser passer l'orage et je fais un petit tour dans la bourgade.







.        
            Une mauvaise inspiration me poussa jusqu'au sanctuaire della Madonna della Bozzola, à 2km de la ville en suivant une route passablement fréquentée en ce dimanche soir , dans un environnement moche et déprimant, sous un ciel encore menaçant. Le temps de constater que le sanctuaire sans grand intérêt date du XIXème, que c'est l'heure de la messe, que a lumière décline,  qu'une pluie fine commence à tomber, je refais donc les 2 km en essayant de ne pas me faire écraser,envahie par une pesante fatigue . La recherche du Beau subit parfois des revers...

14 MAI: GARLASCO-PAVIA

Eglise de village



            Le chemin balisé devient un sentier disparaissant sous de hautes herbes mouillées, je suis trempée et je râle lorsque j'aperçois le Pô . Moment d'émotion ( bon, en fait , manque de Pô, c'est le Tessin (Ticino) Pas grave...



PAVIE EN VUE!
          Les plaines, c'est fourbe comme on ne peut pas, tout semble proche et c'est toujours très loin; avant de rejoindre Pavie, il faut traverser une réserve naturelle en bord de fleuve, bois et clairières. Pas ce que je préfère à proximité d'un centre urbain...mais jolie arrivée .


           L'entrée se fait par le pont couvert , détruit pendant la guerre en 1944, il fut reconstruit en 1950 .








           Mon premier contact avec Pavie fut un peu rude, impossible de trouver l' ostello où j'avais réservé, il était en fait à 2,5 km du centre, ce qui me rendit prudente par la suite pour les réservations; heureusement, je finis par trouver l'office du tourisme. Après les contacts avec des campagnards aimables et serviables, le rapport aux citadins fut désagréable; imaginez un peu : des gens qui prétendent avoir autre chose à faire que de passer 10 minutes à bavarder et à questionner quelq'un qui demande son chemin! Vivant moi-même à la campagne, j'avais un peu oublié cet aspect des choses . Tout au long du chemin, j'ai essentiellement rencontré de la gentillesse , sauf dans les endroits où la concentration humaine est telle qu'elle en devient pénible, particulièrement dans les centres touristiques de Toscane où l'on est prié de lâcher son flouze et de se barrer vite fait.

Il DUOMO







15 MAI: PAVIE

LA CHARTREUSE DE PAVIE

           Fondée en 1396 par Gian Galeazzo Visconti qui voulait en faire le mausolée de sa famille, travaux poursuivis par les Sforza en 1450.

Vestibule d'entrée orné de fresques du XVéme s.

  Superbe façade ( 1473 - 1560), inachevée, il manque le fronton qui aurait du la couronner.








     l'intérieur, interdit de photographier, avec un gardien d'une vigilance pathologique





Le grand cloître et les cellules des moines




Promenade dans Pavie


San Teodoro

San Michele Maggiore,




L'arca di Sant'Agostino (1362), tombe de Saint Augustin, dans l'Eglise San Pietro in Ciel d'Oro, où l'on trouve aussi les dépouilles de Boèce.




la taille des maisons est médiocre, les rues joliment pavées de galets
Il Castello Visconteo









L'intérieur du Duomo, (fin XVème- XVIème) . La coupole, immense, date de la fin XIXème  ( finie en 1898)




16 MAI: PAVIA-BELGIOIOSO

               Retour à de plus modestes églises de campagne, de ci de là, dans des villages sans grand charme. Comment, je suis difficile ? Marchez pendant des heures sur des routes rectilignes et asphaltées et vous développerez assez inévitablement une certaine rancoeur contre cette région qui a pourtant ses charmes ou qui les a  eus. Ce qui m'a vraiment déplu, c'est la densité de bâtiments éparpillés dans la campagne.Il va de soi que si vous aimez marcher sur du goudron à travers un paysage assez bousillé, cette région est faite pour vous.




Pourquoi cette photo? parce qu'une lueur d'espoir d'en finir avec la plaine apparait à l'horizon, trés loin, (zoom)




                                               " Dans l'interminable ennui de la plaine..."


                 Arrivée à Belgioioso, une véritable escroquerie, ni belle , ni joyeuse, constituée actuellement de pavillons de banlieue, mais avec un château ayant appartenu à Gian Galeazzo Visconti . Retour à la civilité villageoise, un vieil homme à  bicyclette m'accompagna jusqu'à un centre de réinsertion pour drogués assez loin du centre, où je devais assez bizarrement passer la nuit. Je me demandais comment se désintoxiquer dans un lieu où l'ennui si pesant pousserait n'importe quelle personne sensée au moins à se saouler pour oublier  où elle est. Pour ma part, je me livrais à mon vice favori: un gelato con panna ! Je partageais en compagnie des occupants du centre un repas maigrichon où l'on sentait une certaine fébrilité des pensionnaires à demander du rabiot, sous l'autorité du directeur, un barbu sévère sorti d'une toile de Tintoret, qui lançait d'une voix de basse un impressionnant : "Ragazzi!" dès que le bruit des conversations montait, imposant immédiatement le silence à une trentaine d'adultes. Jupiter Tonans et les enfants perdus...

.



17 MAI: BELGIOIOSO- ORIO LITTA

                           Je quittais sans regret Belgioioso .


douce France...ah,zut! c'est l'Italie!

Chignolo Po
Château XIIIème s. remanié au  XVIIIème.





évocation de la peinture hollandaise

arrivée à Orio Litta

villa Litta Carini
                Les hébergements étant assez variés, je dors ce soir dans une ancienne grange bénédictine.



                                                     EMILIE-ROMAGNE

18 MAI:  PIACENZA (PLAISANCE)

                 
                             J'avais le choix, à Orio Litta ,entre la traversée du Pô en barque, idée plaisante mais le départ était tardif ou prendre de petites routes pour rejoindre Piacenza. J'optais pour une troisième solution: prendre le train à Orio Litta pour arriver suffisamment tôt à Piacenza et avoir ainsi le temps de visiter la ville. Bien renseignée par le maire- cet homme accueillant et généreux est la providence du voyageur - j'arrivai de bon matin en ville où j'avais réservée une chambre en plein centre afin d'éviter les désagréments d'un logement ouvrant à 3 heures de l'après-midi, en périphérie.
                                 La première chose que je remarquai dans cette ville fut une vitrine regorgeant d'appétissantes charcuteries et fromages, impression on ne peut plus favorable.

                    

Cathédrale



Piazza Cavalli
statue de Francesco Mochi (vers 1620)

IL PALAZZO  DEL COMUNE dit IL PALAZZO GOTICO




  "(...)ville fort grande. Comme j'y arrivais bien avant la nuit, j'en fis le tour de tous côtés pendant trois heures. Les rues sont fangeuses et non pavées; les maisons sont petites. Sur la place, qui fait principalement sa grandeur, est le palais de justice, avec les prisons. C'est là que se rassemblent les citoyens. Les environs sont peuplés de boutique de peu de valeur."
                                                                            Montaigne Octobre 1581



SANTA MARIA DI CAMPAGNA

DECORS de PORDENONE



BASILICA DI SANT'ANTONINO


   Le palazzo Farnèse

                              Si Ottavio Farnèse  (1523-1586) aimait vivre à Parme, sa femme Margherita d'Austria (1522-1586)  préférait Piacenza, un couple a besoin d'un peu d'espace. La nécessité de se loger décemment lui fit confier la construction de sa nouvelle résidence d'abord à Francesco Paciotto puis à Vignole . Le projet de Vignole, daté de 1561, fut interrompu en 1602 par manque d'argent. Seule la moitié de l'édifice fut réalisée, il manque l'amphithéatre et de nombreux éléments décoratifs.
                                Avec l'extinction des Farnèse et le passage de leurs biens aux Bourbons commença la décadence du palais. En 1734, Carlo di Borbone devenu roi de Naples y fit transférer tableaux et tapisseries. Vinrent les troupes napoléoniennes qui  le saccagèrent et l'absence de toit pendant la seconde guerre mondiale acheva les dégats.
                               Comme au Castello Visconteo de Pavie, l'absence de gardien (autant que de public) fit que de nombreuses salles restèrent fermées, dont la chapelle ducale.
                        










Qu'il est bon de déambuler en ville après tant de campagne !







19 MAI: PIACENZA-FIORENZUOLA D'ARDA


                En traversant Ospitaletto la bien nommée, j'avais bavardé avec une femme qui m'invita à boire un café chez elle et nous convînmes de faire ensemble une étape le week-end suivant . Nous nous retrouvâmes donc pour marcher ensemble .L'étape était longue et comme ma compagne n'évoquait pas un athlète de haut niveau, nous prîmes le bus pour nous débarrasser des premiers km, ennuyeuse sortie de ville. En descendant du bus, nous rencontrâmes deux hommes, dont le jeune Ricardo que je croiserai jusqu'à Lucca et c'est donc en petit groupe, ce qui ne m'est pas habituel que nous partîmes pour une étape sur goudron qui aurait été d'un ennui profond si j'avais été seule.





 Fiorenzuola d'Arda




20 mai: FIORENZUOLA-FIDENZA


                     L'abbaye cistercienne de Chiaravalle della Colomba








Encore un village dont j'ai oublié le nom....


mais je n'ai pas oublié ce lieu parfait pour la pause de midi
 FIDENZA

                       Séquence réalisme: j' approche Fidenza par un cimetière, un bâtiment industriel et une petite zone en friche d'où se dégage une forte odeur de charogne; puis j'aborde ce délicieux parking vide, nous sommes dimanche .Encore un peu de temps avant d'arriver à des zones plus plaisantes; c'est ça aussi, la Via Francigena au XXIème siècle ...


ouf, c'est mieux ici!


IL DUOMO





au hasard des rues



                                                                         A SUIVRE...( onglet VF(2) Toscane)

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