vendredi 6 avril 2018
lundi 2 avril 2018
LE GRAU DE PADERN - TUCHAN - PAZIOLS
.Miracle pascal? poisson d'avril? la journée s'annonce radieuse, je n'attends pas que les nuages reviennent et je vais........................................................................................LA↡
le grau de Padern |
le chemin quitte vite la route pour emprunter un sentier sous les rochers (actuel sentier cathare,mais chemin vieux ) |
sortie du Grau, direction Tuchan
Tuchan |
Le Canigou pointe ses neiges |
Paziols |
en bas, à gauche, une ancienne forge |
apparition du château de Padern |
y'a pas à dire, un château, ça vous finit agréablement le décor d'un village! |
dimanche 1 avril 2018
PERPINYA LA SANCH
En ce printemps particulièrement pluvieux, certes une bénédiction pour ce pays en manque d'eau mais d'un ennui profond pour qui aime marcher sans soulever un kilo de boue argileuse à chaque pas en suant sous un inconfortable poncho en plastique volant à tous les vents-j'en arrive même à me promener sur des routes goudronnées -j'ai eu la curiosité d'aller à Perpignan le Vendredi saint faire la touriste sur le parcours de la procession de la Sanch ( du sang en VF) ; je résiste rarement à une bonne partie de rigolade!
En 1416, se crée à l'église Sant Jaume ( Saint Jacques) de Perpignan une confrérie de pénitents: la confrérie de la Sanch (Preciosissima Sanch de Nostro Senyor Jesus Christ), consacrée à la Passion du Christ. Elle accompagnait et soutenait les condamnés à mort au supplice sous l'anonymat de la cagoule, les protégeant de la vindicte populaire et s'occupant des sépultures. De même, ils accompagnaient le Christ lors du chemin de croix qui avait autrefois lieu dans la nuit du Jeudi saint . Au XVIIIème siècle, les excès des flagellants poussèrent les autorités à limiter les processions .
Passent les années . En 1950, la procession renaît, mélange de folklore, d'attraction touristique et de foi pour les participants ( le visage des femmes est assez parlant ). Bref, un petit frisson morbide ...
Je disposais de la journée et pour une fois où j'étais à Perpignan sans avoir rendez-vous chez l'ophtalmo ou autre joyeuseté, j'ai pris le temps d'aller visiter le musée Rigaud qui a réouvert l'été dernier mais que j'ai boudé à cette époque à cause d'une exposition Picasso, on a sa dignité quand même! Surtout que j'évite soigneusement Perpignan en été...
Bref, par rapport à l'ancien musée: un massacre total de deux hôtels particuliers pour faire une horreur aseptisée de murs blancs qui tuent les tableaux, des tableaux des collections anciennes disparus alors que la place ne manque pas, mais, seul point positif: des tableaux de Rigaud qu'on ne voyait pas et d'acquisition récente, le remarquable portrait de son frérot Gaspard .
Quelques photos du centre historique:
La loge de mer ( bourse des marchands) ex-Mac Donald il y 15 ans, et au premier plan une reconstruction de 1951.
Le sabre et le goupillon
L'encagoulé en rouge est le regidor qui symbolise le condamné à mort .
Pas de musique hors celle, discrète, diffusée par les hauts parleurs municipaux; seuls ces quelques tambours en tête du cortège.
On n'est jamais trop jeune pour faire pénitence....
Y a pas à dire, la caperutxa, c'est toujours seyant
Passera? Passera pas?
Passé!
"un oeil noir te regarde..."
Ola, pére Ubu!
Aie aie aie , la porte!
En 1416, se crée à l'église Sant Jaume ( Saint Jacques) de Perpignan une confrérie de pénitents: la confrérie de la Sanch (Preciosissima Sanch de Nostro Senyor Jesus Christ), consacrée à la Passion du Christ. Elle accompagnait et soutenait les condamnés à mort au supplice sous l'anonymat de la cagoule, les protégeant de la vindicte populaire et s'occupant des sépultures. De même, ils accompagnaient le Christ lors du chemin de croix qui avait autrefois lieu dans la nuit du Jeudi saint . Au XVIIIème siècle, les excès des flagellants poussèrent les autorités à limiter les processions .
Passent les années . En 1950, la procession renaît, mélange de folklore, d'attraction touristique et de foi pour les participants ( le visage des femmes est assez parlant ). Bref, un petit frisson morbide ...
Je disposais de la journée et pour une fois où j'étais à Perpignan sans avoir rendez-vous chez l'ophtalmo ou autre joyeuseté, j'ai pris le temps d'aller visiter le musée Rigaud qui a réouvert l'été dernier mais que j'ai boudé à cette époque à cause d'une exposition Picasso, on a sa dignité quand même! Surtout que j'évite soigneusement Perpignan en été...
Bref, par rapport à l'ancien musée: un massacre total de deux hôtels particuliers pour faire une horreur aseptisée de murs blancs qui tuent les tableaux, des tableaux des collections anciennes disparus alors que la place ne manque pas, mais, seul point positif: des tableaux de Rigaud qu'on ne voyait pas et d'acquisition récente, le remarquable portrait de son frérot Gaspard .
Quelques photos du centre historique:
La loge de mer ( bourse des marchands) ex-Mac Donald il y 15 ans, et au premier plan une reconstruction de 1951.
involontaire imitation d'une carte postale des années 60 |
Le palais de la députation( Disputacio al general ou Generalitat)
architecture aragonaise de la seconde moitié du XVème siècle
d'une superbe austérité
L'inévitable Castillet, que je pourrais bien un jour caser dans un de mes tableaux ...
Pendant que dans les rues une sono diffuse en boucle pendant toute la journée un miserere de Delalande avec un son pourri , je m'achemine vers la cathédrale et le Campo Santo
bon, ce n'est pas celui de Pise mais j'aime bien cet endroit |
L'architecture aragonaise n'intéresse pas tout le monde
Je sens le suspens à son comble, j'arrive donc à l'église Saint-Jacques , départ de la procession
Amis du dolorisme et du KKK ,c'est parti!
Le sabre et le goupillon
L'encagoulé en rouge est le regidor qui symbolise le condamné à mort .
Pas de musique hors celle, discrète, diffusée par les hauts parleurs municipaux; seuls ces quelques tambours en tête du cortège.
On n'est jamais trop jeune pour faire pénitence....
intensité des visages des femmes
Y a pas à dire, la caperutxa, c'est toujours seyant
Passera? Passera pas?
Passé!
"un oeil noir te regarde..."
Ola, pére Ubu!
Aie aie aie , la porte!
Fini!
Je repartis par la place Cassagnes et redescendis ce quartier déshérité en croisant de temps à autre ce macabre carnaval ou cette haute manifestation spirituelle, c'est selon !
passage devant la casa Xanxo
Pour finir la journée en beauté, quelques scènes des "120 journées de Sodome"
Bon, j'en ai assez des plaisirs urbains, il commence à pleuvoir, je retourne sur ma colline.
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