Via F. (2) TOSCANE

                   
                "Che ti move, o omo, ad abbandonare le proprie tue città, a lasciare i parenti e amici, ed andare in lochi campestri per monti e valli, se non la naturale bellezza del mondo? "
                                                             Leonardo da Vinci


21 MAI: FIDENZA-MEDESANO

               Enfin les collines!




                       L'étape était bien partie. J'arrive en vue d'un village que j'aurais du éviter mais l'envie de boire un café me fit grimper la côte qui y mène. Déception, le bistrot était fermé. Résolue à faire une petite pause, je m'installai près d'une fontaine et sortis un casse-croûte lorsque passa une Canadienne que j'avais déjà rencontrée auparavant. Nous fiant aux indications incompréhensibles du guide Lepère , le guide le plus imbécile que l'on puisse imaginer mais d'un très grand intérêt pour qui aime perdre son chemin, nous ne retrouvâmes pas le balisage , mais à la faveur d'un exceptionnel panneau de signalisation, nous prîmes la route pour Medesano. Je demandais plusieurs  fois mon chemin dans des fermes et la réponse était immanquablement que nous n'en étions qu' à 4 km ! J'ai d'ailleurs gardé ce leitmotiv et réponds désormais lorsqu'on m'interroge sur une distance: 4km, c'est ni trop, ni trop peu et ça m'évite d'entrer dans des calculs compliqués. C'est assez satisfaisant en somme.
                     Le paysage n'était pas déplaisant mais j'étais encore sur du goudron et je m'en voulais de ne pas avoir fait demi-tour quand il en était encore temps. Seule, je n'aurais pas insisté en ne voyant plus de balisage; je ne sais par quel raisonnement débile on pense qu'à deux, on se perdra moins; deux fois moins?



                   Je garderai un silence pudique sur Medesano que j'avais un peu hâtivement qualifié de village le plus ennuyeux d'Italie mais je ne connaissais pas encore Gallina . Il n'y avais rien à faire ni à voir, ça tombait très bien, j'avais un gros rhume et me sentais légèrement fiévreuse, je suis restée tranquillement à me reposer.

22 MAI : MEDESANO CASSIO

                     Bien qu'ayant découvert les vertus du paracétamol dont j'avais emporté 4 cachets au casoù (au cas où l'Italie soit dépourvue de pharmacies? ), je ne me sentais guère d'attaque pour faire une étape de 32km. M'approchant d'un arrêt de bus, on m'indiqua le bus pour Fornovo que je pris au vol , raccourcissant ainsi de quelques km et prête à attaquer la montagne.
                    Une pluie chagrine enlaidissait les choses et je ne pris pas la peine de visiter Fornovo, désireuse de me retrouver au calme. Le plaisir de quitter la plaine était bien un peu atténué par le brouillard et l'obligation de suivre sur quelques km une route assez fréquentée à cause d'un gué infranchissable mais un arrêt prolongé dans un bar ( quoi de meilleur qu'un capuccino et un croissant quand tout suinte d'humidité à l'extérieur?) pendant lequel je taillai une bavette avec la patronne où nous nous plaignîmes de nos gouvernements respectifs dans la grande tradition des conversations de bistrot me rendit ma bonne humeur.
                   J'abordais avec sérénité un sentier très raide qui me mena je ne sais où car pendant un moment le brouillard était si dense que je n'y voyais rien, mais, bien qu'un peu déçue , la journée se passa bien, je n'eus au moins aucunement à souffrir de la brûlure du soleil.
                   


belle vue derrière les nuages

par où?

à la faveur d'une éclaircie, je me crus arrivée en Chine


Cassio



                               L'ostello de Cassio est unique en son genre.C'est un endroit où il y a trop de tout. Ca commence par un escalier aux murs recouverts de vêtements se chevauchant, puis un dortoir chaleureux avec un divan recouvert de coussins et de peluches, une table basse sur laquelle on trouve une bouilloire, des tasses , des bonbons, du thé et des infusions. La salle de bain croule sous toutes sortes de produits d'hygiène et beauté à disposition, alors qu'en général, il n'y a même pas un bout de savon dans les accueils pèlerins. Mais ce n'est rien si l'on ne visite pas la salle à manger et la cuisine qui regorgent de nourriture: plateau de fromages, charcuterie, viandes, légumes, pâtes, fruits, alcools.., en quantité invraisemblable, le tout mis à disposition .Quand on demande au patron comment lui payer le repas, il montre une boîte où verser ce qu'on veut.                                                                                                                                                            
J'aurais cette fois aimé un peu de compagnie pour passer la soirée à boire et à manger mais j'étais seule et sans grand appétit à cause de mon rhume, pas de chance!


23 MAI : CASSIO-Ostello della CISA                                                                                                    


                  Direction Berceto  par de plaisants sentiers au sommet des collines,





sentiers plaisants devenant chemin boueux et cette photo ne représente pas les pires endroits!


mais c'est le printemps et la campagne est belle
au-dessus de Berceto

 En route vers le Passo della Cisa, pont culminant du voyage, pas si haut que ça d'ailleurs (1042m)



Un peu avant d'arriver au col, je redescends pour passer la nuit à l'ostello della Cisa ,sur la route. Il fait assez frais et je passe l'après-midi à lire près du feu que m'a gentiment allumé la patronne.






24 MAI: PASSO DELLA CISA- PONTREMOLI

                   Je commence par remonter vers le sentier balisé.

         
                       Rencontre dans le soleil levant


   
                 Borne frontière sur le mont Valoria (1229m),si je sais compter ce  point culmine le point culminant de la Via Francigena, pas de beaucoup mais...



                                                                                                    TOSCANE                             


Après le Passo della Cisa, Début de la descente longue, longue vers Pontremoli,









                      Quelques ponts,


                       d' époques et de styles variables

     Je vais marcher toute la journée sans voir personne , traversant de rares hameaux ( sans bar), sur des chemins ou des sentiers muletiers inconfortables et terriblement glissants mais c'est beau;  ne dit-on pas qu'il faut souffrir pour être belle, bien que personnellement je préfère un visage respirant le bonheur que la souffrance, mais c'est un peu hors sujet!






Après une longue descente entrecoupée d'une traitre montée, arrivée à Pontremoli













                                               La Magra charrie des blocs de marbre






25MAI: PONTREMOLI-VILLAFRANCA
                                                                       LUNIGIANA









               Arrivée à Villafranca, accueillies par des statues-stèles, époque anté-Michel- Ange ( sculpture en voie de développement ...) et pylone électrique difficile à éviter sur les photos en Italie, il y a toujours un morceau de fil électrique dans le champ visuel!


            Après m'être installée au camping de Villafranca, je monte visiter le petit et très joli village de
Filetto.






26 MAI: VILLAFRANCA - AULLA

                                                                Virgoletta




                                           descente dans un vallon par un escalier de rêve







         Arrivée devant cette fontaine, un vieil homme m'avertit qu'une des deux bouches était diurétique et l'autre non; je le remerciai du renseignement et lui dit que j'avais déjà fait ma provision d'eau à une fontaine du village . Je compris à sa moue que ma réponse ne lui plut pas mais je n'avais aucune envie d'enlever mon sac pour changer mon eau, même de meilleure qualité. En veine de bons conseils, il m'expliqua que je ferais mieux de prendre la route que le chemin de droite parce qu'il n'avait pas eu le temps de couper l'herbe ( un peu âgé pour faire le cantonnier,ceci dit) . N'ayant plus de conseils à me donner, il me laissa poursuivre mon chemin et que fis-je? Bien sûr, je ne l'écoutai pas et pris un chemin qui disparaissait sous de hautes herbes mouillées de rosée, attirée par un panneau signalant un castrum romain.


Trempée jusqu'au nombril et cherchant le passage au jugé dans l'herbe en me maudissant , j'arrivai enfin au dit castrum. Je pus admirer alors des panneaux nous apprenant que très probablement, peut-être et sans doute sauf erreur, il y avait eu autrefois dans ce champ un camp militaire romain; J'enrageais quand j'entendis un pas et vis déboucher Ricardo, qui avait dormi dans le même camping que moi, lui aussi trempé et curieux du camp romain. Je retrouvai alors ma bonne humeur et lui fis les honneurs de la visite!


Nous poursuivîmes un moment ensemble par un plaisant chemin ombragé avant de se séparer à nouveau, Ricardo plus jeune et plus vif marchant  plus vite.








           Aulla fut complètement détruite détruite par les bombardements de la dernière guerre. La ville est moderne et sans intérêt.



27MAI: AULLA-SARZANA


AULLA


Le chemin s'élève fortement à partir d'Aulla,



Un long sentier de montagne à travers bois mène vers la mer
                                                 
                                                                        LIGURIE



la Spezia, je présume

PONZANO SUPERIORE
Sorte de petit autel dans un bistrot de Ponzano, le patron n'a pas l'air de très bonne humeur, je fais discrètement la photo pendant qu'il prépare un café




avant Sarzana, je ne sais plus où....



SARZANA


étrange portail d'église







une procession traverse la fête de la street food



28 MAI: SARZANA-MASSA

                Etape essentiellement sur goudron. Un peu rallongée à cause d'une mauvaise indication qui, après un raidillon où Ricardo et moi rencontrâmes Giorgio, carabinier de son état et Stella, sa petite chienne, nous fit redescendre vers...Sarzana. Il fallut donc revenir en arrière, faire quelques vire-voltes dues à une lecture assez hasardeuse d'un GPS pour finir par se retrouver dans une rue ennuyeuse, étroite et sans trottoir avec pas mal de circulation où nous étions déjà passé par erreur, Ricardo et moi, par ma faute, d'ailleurs. Il faut dire que j'ai une fâcheuse tendance à oublier de suivre le balisage ou à ne pas le trouver pendant ma première  demi- heure de marche et il vaut mieux ne pas me suivre à ce moment critique!
               Bref, Ricardo, il carabiniere , Stella et moi  reprîmes de nouveau le raidillon ...
              J'avais dans l'idée de passer par la mer à Avenza mais le ciel un peu gris, un manque d'enthousiasme pour camper et l'envie de rester en compagnie me fit changer d'avis et passer par de petites routes en corniche au milieu des vignes, plus agréables que des bords de plages bétonnés.


AMPHITHEATRE ROMAIN DE LUNI

Torre di Castruccio AVENZA

Les carrières de CARRARE



                                                                      MASSA











29 MAI: MASSA-CAMAIORE




                                                             PIETRASANTA

la cathédrale avec le clocher du XVèmeS.  qui aurait du être recouvert de marbre




                                                                      CAMAIORE

Le lieu d'hébergement est derrière cette église, la Badia di San Pietro

ici même, pas mal, non?





30MAI: CAMAIORE-LUCCA

                      Après avoir marché deux jours en compagnie de Giorgio et Ricardo, je repars seule.

                  Sur cette photo, on peut se rendre bien compte de l'importance des constructions, anciennes ou récentes, dans le paysage, je me débrouille en général pour choisir de photographier des lieux plus sauvages mais celle ci correspond mieux à la réalité .


                 La journée commença bien mais une douleur de plus en plus forte se fit sentir à la jambe et je fis une piteuse entrée à Lucca où, pour en rajouter un peu, il se mit à pleuvoir.






San Michele in foro









                  Première journée à Lucca que je veux explorer plus longuement. Soirée d'adieux dans un petit restaurant avec Joan le Catalan qui avait trouvé mes lunettes de soleil dans un bois et me les avait rendu un soir, deux étapes plus loin; il est un peu triste parce qu'il repart pour Barcelone le lendemain; Ricardo et Giorgio continueront demain et moi, je reste ici .




31MAI, 1 et 2 JUIN: LUCCA

                  La douleur à la jambe s' affirme bien . Je m'installe dans un camping à 2km du centre et utilise une méthode thérapeutique personnelle basée sur le principe que la beauté soigne tout, pas totalement fausse puisqu'après 3 jours à clopiner du matin au soir dans les rues, mon état m'a pas empiré et qu'il s'est même amélioré (anti-inflammatoires aidant aussi! ).


TORRE GUINIGI










Le campanile de la basilique San Frediano

                                                           Il palazzo Pfanner
                                                 Palais de 1667, jardins XIXème s.




escalier de 1685


IL DUOMO , St Martin de Lucques

tombeau d'Illaria Del Carretto par Jacopo Della Quercia 1405





Villa Guinigi
            La piazza del'anfiteatro,constuite sur l'ancien amphithéâtre romain. Photo prise le matin, avant le déferlement des foules. Je ne vais d'ordinaire en Italie qu'à la morte-saison et j'ai bien raison!



restes des murs antiques















vue des remparts




3 JUIN: ALTOPASCIO

                                    Je reprends mon chemin et comme j'ai vraiment besoin de repos, je prends le train pour Altopascio, l'étape m'ayant été décrite comme peu intéressante et asphaltée.
                        A  Altopascio fut fondé l'ordre dei Cavalieri del Tau, qui portait assistance aux pèlerins et se livraient à des travaux de génie civil. Le centre historique minuscule se regroupe autour du Magione dei Cavalieri del Tau. L' hospital était un lieu de refuge pour les pèlerins traversant ces zones anciennement boisées infestées de brigands.








4 JUIN: ALTOPASCIO - SAN MINIATO ALTO


                 L'étape est trop longue pour ma jambe blessée et je décide d'en faire une partie à pied et le reste en bus. D'informations tronquées en faux renseignements, je finis bien par trouver un bus mais en marchant plus que prévu . Finalement, je pris le bus à Fucecchio que je n'eus pas le temps de visiter. En arrivant à San Miniato Alto, je compris qu'il serait vain de vouloir continuer ainsi. Une journée pénible!

PONTE A CAPPIANO


                                                                SAN MINIATO ALTO









       
                              Ce village me plut beaucoup et je remerciai ma bonne étoile qui m'avait fait retenir un lit ici plutôt qu'à San Miniato  Basso qui m'a semblé pavillonnaire, vu du car .  Bien sur, je fis une drôle de tête en voyant le chemin qui menait à l'ostello, si raide et partant dans la campagne on ne sait trop où.



             Mais quand j'entrais dans cette maison du XVème s. , je m'y sentis bien; l'accueil allait avec et je pus me reposer , prolongeant le séjour jusqu'à une quasi-guérison, soit 3 jours.

 

pré en face de la maison

5 au 7 JUIN: SAN MINIATO ALTO

        
Torre Federiciana, détruite pendant la guerre, reconstruite en 1958







je ne me lasse pas de la vue de la campagne si douce autour de San Miniato


7 JUIN : SAN MINIATO- COIANO

     Se reposer, c'est bien mais repartir, c'est mieux. Prudente, je décide de ne faire qu'une dizaine de km et de bivouaquer.






               Arrivée à Coiano; derrière cette église désaffectée se trouvent une fontaine et des tables pour les pèlerins, je décide d'y rajouter une tente que j'installerai le plus tard possible. Sur le soir, alors que l'orage gronde au loin, arrive un homme de mauvaise humeur car il attendait en vain un groupe de touristes. Nous discutons un peu et il me propose de m'installer dans sa propriété. Je pus ainsi monter la tente sous un abri pendant que l'orage éclatait, puis mon aimable hôte qui m'avait déjà apporté de l'eau et des fruits m'amena une assiette de pâtes et le lendemain le café et des biscuits pour la route; peu bavard et peu souriant mais très gentil !

Pieve di Coiano


9 JUIN: COIANO-GAMBASSI TERME
                              
                                                LES COLLINES DU VAL D'ELSA

au réveil, vue prise depuis  ma tente












GAMBASSI TERME en vue

pieve Santa Maria in Chianni

juste derrière l'église, l' ostello où j'ai passé la nuit
                                                        
                                                                GAMBASSI TERME





San Gimignano



10 JUIN: GAMBASSI -SAN GIMIGNANO

                   Petite étape: 13,5km, je pars tôt parce que j'aime ça, qu'il commence à faire chaud et  pour avoir le temps de visiter San Gimignano . Partir tôt présente cependant un défaut majeur: les bars sont encore fermés. Je frise l'héroïsme car il va m'arriver de plus en plus souvent de ne pas trouver de café pendant de longues heures, parfois même jusqu'à la fin de l'étape, mais le courage inouï dont je sus faire preuve pendant ces moments atroces doit servir d'exemple à la jeunesse avide d'aventures et d'émotions extrêmes. Les sacrifices consentis sont immenses et seule une détermination sans faille et une volonté de fer permettent aux grands projets d'aboutir. Je conseillerais néanmoins aux intrépides désireux d'affronter les terres impitoyables de la Wild Italy de se faire accompagner par leur majordome, leur service à café en porcelaine de Sèvres et un petit four portable pour faire réchauffer les croissants. Tout le monde n'a pas ma force de caractère et je ne saurai blâmer ceux qui , à ce stade de l'aventure, abandonnèrent leur projet.








San Gimignano au fond

On se rapproche!

PIEVE DI CELLOLE XIIème s.


Je ne connaissais pas San Gimignano qui m' éblouit. J'aimerais y retourner hors saison, je suis de plus arrivée un dimanche et la foule (dont je fais partie) gâche sérieusement le paysage.















fontaine médiévale





11 MAI: SAN GIMIGNANO-COLLE VAL D'ELSA

                  Je peux remercier ma tendinite qui m'a fait me détourner de la voie la plus rapide pour faire une halte. J'ai ainsi pu visiter Colle Val d'Elsa qui mérite le détour.
                    En quittant San Gimignano, le décors est celui d'un paysage du quattrocento et je suis l'un de ces minuscules personnages qui cheminent dans les arrières-plans.


Le chemin passe par des bois et des champs, je préfère les crêtes des collines .Mais je bifurque pour me rendre à Colle di Val d'Elsa qui m'enchante.

  














12 Mai: COLLE DI VAL D'ELSA-MONTERIGGIONI


 Les chemins blancs, parfois un peu lassant...



 Abbadia  Isola


Apparition de Monteriggioni, construite par les Siennois en 1213 comme avant-poste face à Florence et pour contôler la voie Cassia.







12 JUIN: MONTERIGGIONI-SIENA


plaisir de marcher à l'aurore




En sortant d'un bois sans grand intérêt, je débouche sur ces champs , avec à l'arrière- plan ces intéressants édifices; il est rare en Toscane de ne pas avoir un bâtiment qui accroche l'oeil.





Obélisque remémorant l'assèchement de cette zone paludéenne.


 Sienne! mais l'entrée dans la ville sera longue, très longue...


Arrivée par la Porta Camollia


il Duomo

partie inachevée de l'ensemble autour de la cathédrale







retour du soleil en fin d'après-midi . Torre della Mangia


13 et 14 JUIN: SIENNE

                      Comment dire, Venise est poétique mais Sienne est la Poésie .




Fontebranda






Fonte Nuova
















Fonte d'Ovile (1262)






      
           Je finis cette courte visite par cet escalier à contre-sens de la pente, qui m'intrigua. J'étais fatiguée après une journée de marche en ville;  la curiosité fut plus forte que la fatigue...


...et je découvris la discrète Fonte del Casato  (1352)



                 J'aime cette ville!

NB: Je n'ai mis aucune photo de la Piazza del Campo pour deux raisons: je n'en ai pas prise et elle est suffisamment connue et photographiée .

                           SUITE SUR VF(3) TOSCANE-LATIUM

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