samedi 24 septembre 2016

Roc Paradet

                                 ROC PARADET


1000 hectares ont brûlé récemment autour de Tuchan , mes pas me portent donc plutôt vers le Bugarach . Départ de Camps , blotti contre son rocher ,  dont les maisons ont été "améliorées" avec un art  du massacre qui  ferait pâlir d'envie certains restaurateurs de tableaux . 





en s'éloignant de Camps , vue sur le Bugarach

au fond , ce n'est pas le Bugarach  mais comme cette colline n'est même pas passée à la télé , je ne vais pas me casser la tête à trouver son nom


un petit air de savane

arbre expressionniste










Je vis sous la seconde crête rocheuse , mais le paysage est très adouci vu d'en bas

cette fois , le Bug ( permettez- moi cette familiarité ) est à gauche

non , à droite , bon , de toutes façons , je vais au pied  ( pour le sommet , j'ai vérifié , il n'a aucun intérêt , pas de buvette , pas de marchand de souvenirs et une fois en haut , il faut redescendre )


au fond , la Méditerranée

la rue, si appréciée des Romains 

couleurs automnales dues à la sécheresse plus qu'à la saison





la belle blonde !

loin au fond , le château de Puilaurens







approche du B....

les Pyrénées , mais sans neige , ça fait tarte , je reviendrai en hiver , par un ciel limpide et glacial

petit passage dans un bois 






        Arrivée à  Campeau  ( les photos sont quelque part sur le blog )  . Quand ce lieu aujourd'hui abandonné  était un hameau vivant , un rêveur  a planté des allées d'arbres menant aux maisons . Plus récemment on a creusé une réserve d'eau au bulldozer en éventrant  un de ces vestiges . Que sont quelques arbres dans une allée perdue ?
       En m'approchant de l'eau , je vis une vache couchée dans la vase ; elle me sembla morte d'abord , puis je la vis bouger légèrement . La pauvre bête s'était enlisée et ses vains efforts pour sortir l'avaient épuisée . Sentant ma présence , elle leva la tête et écarquilla les yeux d'espoir : on venait la sauver . J'étais d'un maigre secours et la détresse de la bête me bouleversa ; ma promenade si agréable finit alors . Je retournai le plus rapidement possible chez moi , ce qui me prit tout de même trois heures et en quelques coups de fil , trouvai quelqu'un qui se chargea de contacter de l'aide . J'en conclu que je serai bien avisée de prendre un portable , ce que j'oublie toujours , pour le cas où je croise une autre vache en détresse !
     

    On distingue vaguement sur cette photo, sous un arbre , un point blanc . On a posé depuis mon dernier passage ici (deux ans ) plusieurs panneaux , en français et en espagnol , exhortant le promeneur à ne pas taquiner taureaux et étalons , assortis de plusieurs recommandations de bon sens , sauf une : ne pas quitter les sentiers , lesquels sont fréquentés autant par les troupeaux que par les randonneurs ! Pour ma part , j'ai suivi longuement une piste constellée de bouses bien  fraîches , en espérant ne pas rattraper les bêtes dans un endroit trop resserré pour les doubler .





 Quelques photos du chemin du retour , complétant celles déjà  posées .
 .




mardi 20 septembre 2016

Le Pla du Brézou

                                   LE PLA DU BREZOU  



La chaleur et les risques d'incendie ont réfrené mes escapades ; ce jour là , je suis allé simplement faire un tour dans le quartier .
le quartier
Lieu dit " les cols "

vue par ici



vue par là


vue de l'autre côté



Certains rochers s'inspirent de ma manière de dessiner , surprenant !




Ma maison ,telle qu'on ne la voit  pas puisqu'elle est précisément de l'autre côté de cette barre rocheuse




Arrivée au Pla du Brézou  







retour à la maison




Soirées paisibles








Parfois , des couleurs étonnantes