ROC PARADET
1000 hectares ont brûlé récemment autour de Tuchan , mes pas me portent donc plutôt vers le Bugarach . Départ de Camps , blotti contre son rocher , dont les maisons ont été "améliorées" avec un art du massacre qui ferait pâlir d'envie certains restaurateurs de tableaux .
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en s'éloignant de Camps , vue sur le Bugarach |
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au fond , ce n'est pas le Bugarach mais comme cette colline n'est même pas passée à la télé , je ne vais pas me casser la tête à trouver son nom |
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un petit air de savane |
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arbre expressionniste |
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Je vis sous la seconde crête rocheuse , mais le paysage est très adouci vu d'en bas |
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cette fois , le Bug ( permettez- moi cette familiarité ) est à gauche |
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non , à droite , bon , de toutes façons , je vais au pied ( pour le sommet , j'ai vérifié , il n'a aucun intérêt , pas de buvette , pas de marchand de souvenirs et une fois en haut , il faut redescendre ) |
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au fond , la Méditerranée |
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la rue, si appréciée des Romains |
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couleurs automnales dues à la sécheresse plus qu'à la saison |
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la belle blonde ! |
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loin au fond , le château de Puilaurens |
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approche du B.... |
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les Pyrénées , mais sans neige , ça fait tarte , je reviendrai en hiver , par un ciel limpide et glacial |
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petit passage dans un bois |
Arrivée à Campeau ( les photos sont quelque part sur le blog ) . Quand ce lieu aujourd'hui abandonné était un hameau vivant , un rêveur a planté des allées d'arbres menant aux maisons . Plus récemment on a creusé une réserve d'eau au bulldozer en éventrant un de ces vestiges . Que sont quelques arbres dans une allée perdue ?
En m'approchant de l'eau , je vis une vache couchée dans la vase ; elle me sembla morte d'abord , puis je la vis bouger légèrement . La pauvre bête s'était enlisée et ses vains efforts pour sortir l'avaient épuisée . Sentant ma présence , elle leva la tête et écarquilla les yeux d'espoir : on venait la sauver . J'étais d'un maigre secours et la détresse de la bête me bouleversa ; ma promenade si agréable finit alors . Je retournai le plus rapidement possible chez moi , ce qui me prit tout de même trois heures et en quelques coups de fil , trouvai quelqu'un qui se chargea de contacter de l'aide . J'en conclu que je serai bien avisée de prendre un portable , ce que j'oublie toujours , pour le cas où je croise une autre vache en détresse !
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On distingue vaguement sur cette photo, sous un arbre , un point blanc . On a posé depuis mon dernier passage ici (deux ans ) plusieurs panneaux , en français et en espagnol , exhortant le promeneur à ne pas taquiner taureaux et étalons , assortis de plusieurs recommandations de bon sens , sauf une : ne pas quitter les sentiers , lesquels sont fréquentés autant par les troupeaux que par les randonneurs ! Pour ma part , j'ai suivi longuement une piste constellée de bouses bien fraîches , en espérant ne pas rattraper les bêtes dans un endroit trop resserré pour les doubler .
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Quelques photos du chemin du retour , complétant celles déjà posées .
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