vendredi 28 septembre 2018

AUTOUR DE RENNES-LE-CHATEAU

                
                                     
         Cette fois, je commence par la fin de la promenade, c'est à dire par la visite de Rennes-le-Chateau:

                       Depuis quelques siècles, Rennes-Le-Château ne présente plus le moindre intérêt, sauf pour la vue sur la campagne alentours. La tour Magdalena est une horreur XIXème, le porche de l'église est défiguré par d'abominables céramiques et les rues puent le patchouli, mais le bar-restaurant fait de l'excellent café.

                                                                     
quelques éléments intéressants malgré tout


                              Voilà qui est vite réglé, mais j'étais venue pour me promener dans la campagne.

                              Toutes les balades ne se valent pas, quelquefois on peut être fatigué, un méchant petit vent peut vous faire regretter toute la journée d'avoir oublié son lainage (j'aime ce terme désuet qui me donne vingt ans de plus, ce qui n'est pas vraiment utile!) ou un soleil de plomb vous assomme; on peut aussi se perdre,moments toujours déplaisants. Rien de cela aujourd'hui, il faisait très chaud, mais fin-septembre, c'est plutôt agréable, cependant le tour que je me projetais de faire a été moins plaisant que prévu, une distraction à un embranchement, des sentiers engloutis par la broussaille, bref, un cafouillage mais dans un bel endroit...

                           Je laissai ma voiture au parking de Rennes-le -Château et descendit par une muletière jusqu'au moulin, passant près de la fontaine aux lions, impassibles et fidèles au poste (photos de cette fontaine sur la balade de mars 2017)



                          J'avais projeté de faire une boucle en descendant au sud du ruisseau de Couleurs et en remontant par le nord vers Rennes, simple, non? Je disposais de deux tracés un peu différents et pensais faire un mélange des deux. Je dépassai sans problème le hameau des Labadous, celui des Soubirous, sans nulle apparition suspecte, ne fis pas attention à un embranchement à gauche de Pailhières qui aurait été une bonne possibilité de descendre vers Esperaza, ne trouvai pas le chemin de droite que je cherchais et descendis comme une idiote par une petite route goudronnée enclavée entre deux collines. J'arrivai sur la départementale au niveau d'Esperaza et calculai sans enthousiasme le faible temps de survie qui me restait si je suivais cette route jusqu'au premier embranchement pour Rennes-Le-Château quand je vis un petit panneau indiquant un sentier pour Rennes, excellente surprise, un peu diminuée par le second panneau signalant un passage dangereux au niveau d'un pont en bois , à deux kilomètres de là, et exhortant à la prudence. Je suis tout sauf téméraire mais décidai d'aller voir, quitte à revenir en arrière si nécessaire. Manque de chance, le sentier n'est plus utilisé et devint de plus en plus embroussaillé si bien que je fis demi-tour avant d'arriver au pont qui n'existe peut-être même plus. Il faisait très chaud et je n'avais aucune envie de refaire le raidillon jusqu'à Pailhières par la route. Bref, je m'engageai sur un chemin qui finit en sentier abandonné et embroussaillé (spécialité locale?) mais il montait dans la bonne direction et je finis par arriver à Pailhières un peu égratignée mais avec un certain plaisir, je n'aurais pas aimé tout redescendre pour remonter par la route, bien que ce soient choses qui arrivent!
                           Je revins alors sur mes pas (c'est toujours un peu vexant quand ce n'est pas prévu!) en trainant un peu au niveau des terres rouges qui me plaisent toujours, surtout sous un ciel d'un bleu si pur.




Rennes-le-Château sur sa butte, les petites falaises bordant les gorges du ruisseau de Couleurs, vus de la route des Soubirous





à gauche, le Cardou, au centre le Bugarach



                         
                                                 

                 




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