lundi 8 juillet 2019

BOUCLE BUGARACH PAR SOUGRAINE, le pont romain


                    Une courte promenade pendant une période pluvieuse au mois de juin, par une belle journée garantie par madame Météo. Au matin, à l'est du Bugarach où j'ai mon terrier tout semblait beau, mais comme souvent les nuages s'étaient bloqués au col du Linas et il pluviotait quand je commençai à marcher, sans aucun vêtement de pluie. Un peu agacée, je décidai d'aller au moins jusqu'au pont romain, bonne idée puisque le chemin était en sous-bois et que la pluie cessa avant que je fusse trempée.



Ne serait-ce pas le château des templiers sur la colline de l'autre côté de la vallée? réponse quand j'y serais montée

encore le Bug, ça s'éclaircit!
             Je quitte le sentier pour descendre un raidillon qui me mène au pont romain de Bugarach  (construit en 1993 ap. JC;  le premier pont avait été détruit par la terrible crue de 1992.) 




             Je regrimpe le raidillon en pestant contre ces gens qui s'obstinent à placer leurs ponts et leurs rivières dans les fonds de vallée et arrive au hameau de la Vialasse que je surplombe depuis plus de trente ans quand je vais vers Rennes-les-Bains mais où je n'étais jamais descendue et m'a toujours un peu intrigué.

 pas de troquet, pas de boulanger-pâtissier aux délicieuses spécialités locales, pas de ciné,bref, un hameau comme tous les autres

             Je continue sur le sentier devenu chemin vers Sougraigne, change de direction et, me semble-t-il, change aussi de région, tant la diversité est grande d'une vallée à l'autre.


               Bien que ça apparaisse mal sur la photo, on peut distinguer les restes de murets qui endiguaient autrefois les ruisseaux et retournent à l'état de cailloux hasardeux au fil du temps; peu de chance qu'ils soient un jour restaurés, on en perdra vite la mémoire.



                De même, ce pavage du chemin dont la disparition un peu plus loin, laisse place à un étroit sentier se creusant en torrent désagréable à descendre mais qui passe encore par ici ?


      Un peu plus loin, j'envisageais de traverser à guet la rivière quand j'aperçus à deux pas ce pont qui, s'il n'est pas romain, fut néanmoins le bienvenu et me parut d'un luxe extrême (parfois, il en faut peu...)


                       A Sougraigne, je trouvai de l'eau et un banc pour le temps de manger. Malgré d'évidentes traces de présence humaine, je ne vis aucun autochtone. En l'absence de trace de violences et de désordres, j'en conclus assez logiquement que les habitants n'avaient pas été dévorés par La Bête, ni enlevés par des essstra-terrestres, ni décimés par la Peste Noire et qu'ils devaient simplement manger, comme je le faisais. L'anthropologie rurale est une science délicate car nul fumet délicieux ne venait taquiner mes narines, ce qui m'amène à conclure qu'on n'a vraiment rien à faire de la population d'un village incapable de vous faire saliver quand on le traverse à midi, alors, La Bête, L'Essstra-terrestre ou la Peste Noire peuvent bien les décimer, je m'en fous!

Sougraine, en commençant à remonter la colline pour retourner sur Bugarach
              Un chemin assez raide m'entraina dans la forêt; à ma grande surprise, il était balisé, ce qui me permet aujourd'hui de raconter ma promenade plutôt qu'errer encore dans les bois en cherchant la sortie; merci aux baliseurs ...



Sougraigne, de plus haut et la pointe du Cardoux, sauf erreur; en tout cas, ce n'est pas l'Everest

Bel hêtre


arbre dépressif mort par pendaison
montée, descente, retour sur le Bugarach, la météo avait raison, avec un peu de retard





                                                                       c'est fini!

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